Ce qui ne fonctionne pas
Les larmes, le découragement, les plaintes, les reproches assassins, les accusations de toutes sortes, les tentatives pour faire culpabiliser l'autre sont autant de méthodes navrantes qu'inutiles.
Elles ne serviront, à long terme, qu'à éloigner votre partenaire de vous. Ce n'est pas dans les reproches que l'on grandit ou que l'on améliore une situation. C'est plutôt dans le dynamisme et la compréhension.
La première chose à faire lorsque vous réalisez que l'embarcation prend l'eau est d'en parler calmement. S'il y a réceptivité de la part du partenaire, il est alors possible de régler les conflits sans crier et sans se détruire. Si l'autre semble réceptif, mais qu'il a du mal à s'exprimer, c'est par une attitude d'ouverture et des gestes précis que la réconciliation deviendra possible. S'il y a fermeture, mais que cette fermeture ne vous semble pas totalement désespérée, c'est à vous de mettre en route l'opération séduction. Mais qu'importe le cas de figure, l'essentiel est d'évoluer dans le positivisme.
Évidemment, c'est sans doute l'attitude la plus difficile à avoir. En général, la femme qui constate l'effritement de son couple a tendance à se remettre en question et à s'accuser de tous les torts. Pour peu que son partenaire soit du genre râleur et qu'il ne reconnaisse jamais ses erreurs, la compagne assume tout et déprime de plus en plus. Il faut, au contraire, éviter de sombrer.
Lorsque l'homme que vous aimez ne pose plus les yeux sur vous, c'est qu'il ne vous voit plus à force de vivre avec vous ou qu'il a une maîtresse. Or, il vous revient de prendre une direction dans un cas comme dans l'autre afin de ne pas vous égarer dans ce dérapage. Vous prendre en main et vous construire sur vos propres bases, sur votre propre système de valeurs, à partir de votre propre regard surtout.
Si votre conjoint, en rentrant, vous trouve dans un état de désespoir ou de hargne à son endroit, il réalisera sans doute que votre malheur vient de lui, de ses négligences, de son attitude distante, etc. Mais plutôt que de le ramener, cela le fera fuir. Le poids de cette culpabilité sera trop lourd à porter pour lui et il cherchera une issue de secours. Donner à l'autre la responsabilité de son bonheur, c'est lui mettre des chaînes, l'enfermer dans une geôle, l'obliger à être parfait pour ne pas décevoir. Personne n'a vraiment envie d'une telle responsabilité. En revanche, si votre partenaire, en rentrant du boulot, trouve une femme qui s'épanouit de jour en jour, qui s'occupe à des activités qui ne le concernent pas, qui voit des gens qu'il ne connaît pas, bref, qui s'amuse sans lui, en dehors de lui, vous susciterez d'emblée son intérêt.
Aussi paradoxal que cela puisse être, on ne veut pas porter la responsabilité du bonheur de l'autre, mais l'on accepte mal que le bonheur de l'autre se réalise en dehors de soi. Le conjoint qui fuira à toute vitesse une partenaire larmoyante devant ses oublis sera inévitablement tenté de se rapprocher d'une femme qui lui échappe. Aussi, évitez le laisser-aller, remballez les reproches et les accusations et profitez de ce moment de désintéressement pour vous challenger…
Devenez la femme que vous souhaitez être enfin. Si vous avez déjà tenté le dialogue et que la porte est demeurée fermée, passez à l'action. Soyez assurée qu'une femme active et admirable aux yeux de la société récupèrera son homme plus sûrement qu'une femme négligée, les yeux gonflés d'avoir pleuré et mal dans ses godasses… Souriez, soyez bien dans votre peau et dites-vous bien que le monde regorge d'hommes intéressants…